Mozart est mort à Vienne le 5 décembre 1791, à l’âge de 35 ans. La cause exacte reste incertaine, même si plusieurs hypothèses médicales sont aujourd’hui jugées plus probables que d’autres.
Ce que disent les documents d’époque
Son acte de décès mentionne une « fièvre miliaire » ou « fièvre militaire », un terme très vague à l’époque qui désignait surtout une forte fièvre avec éruption de petits boutons, sans véritable diagnostic précis. Autrement dit, les sources contemporaines constatent un état fébrile aigu mais n’indiquent pas clairement la maladie responsable.
Principales hypothèses médicales actuelles
Les historiens de la médecine privilégient aujourd’hui des causes infectieuses, en lien avec les nombreuses infections à streptocoques dont Mozart a souffert durant sa vie. Parmi les diagnostics souvent retenus, on trouve:
- Une fièvre rhumatismale compliquée.
- Une atteinte rénale (néphrite ou insuffisance rénale aiguë ou chronique) liée à une infection streptococcique, éventuellement accompagnée d’œdèmes importants, tels que décrits dans ses derniers jours.
Autres théories et rumeurs
Plus de cent causes différentes ont été proposées, témoignant du caractère mystérieux de sa mort. Ont notamment été évoqués:
- L’empoisonnement (par exemple par Salieri), scénario aujourd’hui considéré comme une légende sans preuve.
- Des maladies comme la trichinose, des troubles sanguins ou l’effet toxique de remèdes de l’époque (saignées, médicaments contenant de l’antimoine), qui auraient pu aggraver un état déjà critique.
Ce que l’on peut dire avec prudence
Faute d’autopsie fiable et de restes identifiés avec certitude, il est impossible d’affirmer une cause unique et définitive. La plupart des spécialistes s’accordent cependant pour dire qu’il est très probable que Mozart soit mort d’une maladie infectieuse entraînant une atteinte rénale ou une fièvre rhumatismale sévère, éventuellement aggravée par les traitements médicaux de l’époque.
