Le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné principalement parce qu'il estimait "que les conditions n’étaient plus remplies" pour exercer ses fonctions. Il a cité trois raisons principales : d'abord, il a constaté un refus des formations politiques d’admettre le changement profond et la rupture politique nécessaire, avec des partis agissant comme s’ils détenaient tous la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ensuite, il a dénoncé l’attitude des partis politiques qui réclament chacun l’adoption intégrale de leur propre programme, rendant ainsi toute gouvernance impossible. Enfin, il a mentionné la composition difficile et non fluide de son gouvernement, marquée par des appétits partisans exacerbés en lien avec la future élection présidentielle. Cette situation a conduit à une impasse politique qu’il juge insoutenable pour continuer à diriger le gouvernement.
En résumé, la démission est liée à une crise politique profonde, à la désunion des forces politiques, à une instabilité gouvernementale, et à des tensions internes dans son équipe qui n'ont pas permis de construire un gouvernement stable et fonctionnel.
